En 2015, les prix de l’immobilier ont baissé dans toute la France, y compris à Paris. Une courbe descendante qui a principalement touché les quartiers les plus chics de la capitale. Les arrondissements parisiens autrefois inaccessibles seraient-ils en train de s’ouvrir à l’achat ? Faut-il profiter de cette période de soldes dans les beaux quartiers ? Et comment faire pour approcher ce marché si fermé ?
Paris, microcosme de la diversité des prix
Les prix qui baissent à Paris ? Oui, c’est possible : fin 2015, le prix moyen du m2 s’établissait à 7 737 €, contre 7 960 € fin 2014 (à lire dans ce bilan immobilier 2015). A priori, rien de bien extraordinaire en soi – il y a 20 ans le m2 coûtait… 2 840 € en moyenne ! Et Paris reste trois fois plus cher que Lyon, quatre fois plus que Marseille.
Toutefois, ceux qui cherchent à acheter un logement dans la capitale savent bien que ces prix moyens dissimulent une grande diversité, en fonction du quartier. Au moment d’investir dans un bien, il y a tout un monde qui sépare les arrondissements périphériques des arrondissements centraux ou chics. Ainsi, en 2015, le prix moyen au m2 était deux fois plus cher dans le 6e que dans le 19e arrondissement (12 232 € contre 6 091 €).
Une baisse qui concerne surtout les quartiers chics
Si baisse des prix il y a, elle concerne essentiellement les arrondissements les plus cossus de la capitale : elle se fait sentir, surtout, dans les 6e, 7e et 16e arrondissements, avec respectivement des baisses de – 13 %, – 10 % et – 7 % en 2015. Tandis que les autres arrondissements, traditionnellement moins chers, connaissent plutôt des hausses.
Cette baisse relative s’avère intéressante à deux titres :
- Parce qu’elle pourrait bien être le point de départ d’une baisse continue des prix dans la capitale ;
- Parce qu’elle concerne notamment les quartiers chics dans les arrondissements qui avaient vu leur prix progresser très rapidement durant les 10 dernières années.
Dans ces quartiers, le coût moyen des logements dont les tailles sont plus importantes que la moyenne (peu de studios sont disponibles dans ces arrondissements, par exemple), nécessite une mise de fond non négligeable. Les familles, principales cibles des appartements spacieux tels qu’on les trouve dans ces quartiers, n’ont plus les moyens d’y investir.
L’incapacité des primo-accédants à y prétendre et le retour encore timide des investisseurs étrangers ont eu pour conséquence de réduire le nombre de transactions, et donc, mécaniquement, de faire baisser les prix.
Acheter dans un quartier chic avec l’aide d’un expert
Pour autant, même si vous avez les fonds nécessaires pour investir dans ces quartiers chics, en profitant des nouvelles opportunités qui s’offrent à vous, vous aurez le plus grand mal à trouver votre bonheur en démarchant par vous-même. Les biens d’exception de la capitale sont rarement accessibles au grand public, et rares sont les propriétaires d’appartements de prestige qui tapent à la porte de l’agence immobilière au coin de la rue.
Pour ce faire, vous aurez besoin de l’avis des experts, des professionnels spécialisés dans les biens de standing. Les chasseurs immobiliers, appartenant à des agences spécifiques (à voir ici), se situent pile poil dans ce domaine : avec un réseau constitué de partenaires solides, professionnels et particuliers, et leur expérience de terrain, ils sont à même de vous trouver les meilleures opportunités. Celles qui ne sont jamais affichées sur les vitrines des agences.
En somme, même si les quartiers autrefois intouchables redeviennent accessibles aux investisseurs (plus de détails dans cet article), il est impensable de se lancer sur ce marché délicat sans être bien accompagné… Par un chasseur immobilier, par exemple !
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